La colorature sud-coréenne Yae-Eun Seo, formée en France, affiche déjà un beau parcours. Son Oscar rayonne, d’une extraordinaire aisance vocale et scénique (« Volta la terra », d’une grande fraîcheur et d’une force de conviction réelle). Sa chanson, le « saper vorreste », seule touche de légèreté avant le dénouement, a toutes les qualités attendues.
La voix joyeuse est ornée dans les aigus, le chant est bien rythmé, mais à peine apparue, la soprano s’en repart en courant de la scène pour se changer et revenir par la suite, cette fois-ci dans une robe couleur parme, en Violetta pour un "Sempre libera" clair et équilibré, interprété avec beaucoup de justesse et de précision. Le phrasé est délicat et le public profite avec plaisir de son timbre frais et cristallin. Hormis la gestion du souffle, qui lâche de temps à autre en fin de phrase, Yae-Eun Seo est une Violetta mesurée tout en restant émouvante, et il en est de même avec sa Gilda pétulante transportée de joie et de douceur.
La colorature sud-coréenne Yae-Eun Seo, formée en France, affiche déjà un beau parcours. Son Oscar rayonne, d’une extraordinaire aisance vocale et scénique (« Volta la terra », d’une grande fraîcheur et d’une force de conviction réelle). Sa chanson, le « saper vorreste », seule touche de légèreté avant le dénouement, a toutes les qualités attendues.
La voix joyeuse est ornée dans les aigus, le chant est bien rythmé, mais à peine apparue, la soprano s’en repart en courant de la scène pour se changer et revenir par la suite, cette fois-ci dans une robe couleur parme, en Violetta pour un "Sempre libera" clair et équilibré, interprété avec beaucoup de justesse et de précision. Le phrasé est délicat et le public profite avec plaisir de son timbre frais et cristallin. Hormis la gestion du souffle, qui lâche de temps à autre en fin de phrase, Yae-Eun Seo est une Violetta mesurée tout en restant émouvante, et il en est de même avec sa Gilda pétulante transportée de joie et de douceur.