Name: Chimène
Start: 2023-03-07T00:00:00.000Z
End: 2023-03-07T00:00:00.000Z
Location: Centre des Bords de Marne

Organization

Singer

Soprano

Agnieszka Slawinska

Chimène

Artavazd Sargsyan

Rodrigue

Bass

Matthieu Lécroart

Don Diègue

Conductor

Julien Chauvin

Stage director

Sandrine Anglade

Set designer

Mathias Baudry

Costume designer

Cindy Lombardi

Lighting designer

Caty Olive

Chorus master

Olivier Schneebeli

Dramaturge

Catherine Kollen

Dramaturgical collaboration

Claude Chestier

Choreographer

Pascaline Verrier

Frédéric Rivoal

Chimène (amante de Rodrigue) (Soprno)

Rodrigue (Tenor)

Le Cid (gentilhomme castillan) (Tenor)

Enrique Sánchez Ramos

Le Roi de Castille (Baritone)

Don Diègue (père de Rodrigue) (Baritone)

Jérôme Boutillier

Un hérault d’armes (Baritone)

François Joron

Don Sanche (amoureux de Chimène) (taille)

Eugénie Lefebvre

Une coryphée (Soprano)

Arcal

Others

Le Concert de la Loge

Choeur des Chantres du Centre de Musique Baroque de Versailles

Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines

Centre de musique baroque de Versailles

francoščina

Chimène -  (Chimene)

Le Perreux-sur-Marne

France

Centre des Bords de Marne

Public

Private

Chimene

Approved

This is for the Arcal a continuation of its research on the lyrical works of the end of the 18th century , of which we know only a tiny part. This pivotal period is particularly interesting because it is a time when a new spirit breathes, experimenting with new forms, both politically and artistically.

One of the particularly fruitful places was Paris , where, having become queen in 1774, the young Austrian Marie-Antoinette , unaccustomed to the French lyrical style, invited foreign composers (Austrian with Gluck or Italian with Piccini and Sacchini – Napoleon taking over by appointing Cherubini director of the Conservatory). They are the ones who will revitalize the Baroque French lyrical tragedy by bringing elements of their grammar and by prefiguring the romantic period, making Paris one of the greatest musical centers in Europe at that time.

With its partners, musicologists and musicians (The Baroque Music Center of Versailles and the Concert de la Loge Olympique), Arcal has scrutinized many scores. Dramatically and musically considered the most interesting, the score of Chimène or Le Cid by Sacchini, which is a rediscovery because it has not been edited or recorded, was chosen.

With Chimène ou le Cid , Arcal examines lyrical tragedy, a specifically French genre , invented by an Italian in the 17th century (Giovanni Battista Lulli who became Monsieur de Lully) alongside the classic tragedy of Racine and Corneille: unlike Italian opera highlight virtuoso singing, it aims to combine all the arts: music, choirs, theatre, dance, sets, costumes, machinery, lights...

A century and a half after the declaimed classic tragedy Le Cid by Corneille (1637) and a century after the first lyrical tragedy – or “tragedy set to music” (in 1673 with Cadmus and Hermione de Lully on a text by Quinault) both born under Louis XIV, the king and period changed: in 1783, another Italian, Antonio Sacchini , called to Paris by Marie-Antoinette, set Chimène or Le Cid to music , mixing elements of tragedy French lyric with Italian liveliness.

Sandrine Anglade at the stage, enriched by her work on Corneille's play, has tackled the perspective specific to this operatic version, innervated by the musical direction of Julien Chauvin , at the head of the orchestra Le Concert de the Loge Olympique , very noted for its lively musical work on Haydn's Armida with the Arcal.

English

Il s’agit pour l’Arcal d’une poursuite de sa recherche sur les œuvres lyriques de la fin du XVIIIe siècle, dont on ne connaît qu’une infime partie. Cette période-charnière est particulièrement intéressante car c’est un moment où un esprit nouveau souffle, expérimentant de nouvelles formes, tant au plan politique qu’artistique.

Un des endroits particulièrement féconds est Paris, où, devenue reine en 1774, la jeune autrichienne Marie-Antoinette, peu habituée au style lyrique français, invite des compositeurs étrangers (autrichiens avec Gluck ou italiens avec Piccini et Sacchini – Napoléon prenant la suite en nommant Cherubini directeur du Conservatoire). Ce sont eux qui vont revivifier la tragédie lyrique française baroque en y apportant des éléments de leur grammaire et en préfigurant la période romantique, faisant de Paris un des plus grands centres musicaux d’Europe à cette époque.

Avec ses partenaires musicologues et musiciens (Le Centre de Musique Baroque de Versailles et le Concert de la Loge Olympique), l’Arcal a passé de nombreuses partitions au crible. Dramatiquement et musicalement jugée la plus intéressante, la partition de Chimène ou Le Cid de Sacchini, qui est une redécouverte car elle n’a été ni éditée ni enregistrée, a été choisie.

Avec Chimène ou le Cid, l’Arcal se penche sur la tragédie lyrique, genre spécifiquement français, inventée par un Italien au 17e siècle (Giovanni Battista Lulli devenu Monsieur de Lully) en parallèle à la tragédie classique de Racine et Corneille : au contraire de l’opéra italien mettent en valeur le chant virtuose, elle vise à mêler tous les arts : musique, chœurs, théâtre, danse, décors, costumes, machinerie, lumières…

Un siècle et demi après la tragédie classique déclamée Le Cid de Corneille (1637) et un siècle après la première tragédie lyrique – ou « tragédie mise en musique » (en 1673 avec Cadmus et Hermione de Lully sur un texte de Quinault) toutes deux nées sous Louis XIV, on a changé de roi et d’époque : en 1783, c’est un autre italien, Antonio Sacchini, appelé à Paris par Marie-Antoinette, qui met en musique Chimène ou Le Cid, mêlant les éléments de la tragédie lyrique française à la vivacité italienne.

Sandrine Anglade à la mise en scène, riche de son travail sur la pièce de Corneille, s’est attellée à la perspective propre à cette version opératique, innervée par la direction musicale de Julien Chauvin, à la tête de l’orchestre Le Concert de la Loge Olympique, très remarqué pour sa vivacité du travail musical sur Armida de Haydn avec l’Arcal.

français

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